Michel Drucker est une figure emblématique du petit écran. La star de France Télévision a frôlé la mort, il y a quelques mois, avec son opération du coeur. A l’époque, celui qui ne pensait jamais vivre une telle épreuve, a bien cru que son heure était arrivée. D’ailleurs, sa convalescence qui a duré plusieurs mois, lui a fait prendre conscience que la vie était très précieuse. Aujourd’hui, il croque la vie à pleine dent.
Une période très difficile
« Je suis rentré en secret à l’hôpital le 30 août dernier, sous le pseudonyme de Fiacre Diocard (le Saint du jour, associé à Cardio à l’envers), sans imaginer tout ce qui allait se passer. Cela a été la découverte du silence, coupé du monde, seul dans ma chambre, sans personne à qui parler pendant des mois, en pleine pandémie, sans visite. Mais également celle de la souffrance. On était loin de l’ambiance qui règne à la foire à l’andouille de Vire. Quand on est diminué physiquement, moralement, qu’on a perdu 10 kg, qu’on a plus 20 ans et qu’on est un peu plus connu que les autres, on prend une grande leçon d’humilité », a-t-il confié avec beaucoup d’émotions.
Avant de poursuivre : » Je pouvais ne pas m’en sortir ou conserver des séquelles de cette intervention. J’avais déjà échappé à l’amputation de ma jambe droite sous le genou mais je ne m’imaginais pas revenir diminué ou au ralenti. C’était hors de question pour moi. Soit je revenais au top, soit je ne revenais pas du tout. J’avais même émis le souhait d’être débranché car je ne voulais pas que ma famille me voit handicapé ».
Un combat de tous les jours
Une chose est sûre, le doyen des animateur n’est pas encore prêt à tirer sa révérence. « Maintenant que je suis refait à neuf, je crois que, à 78 ans, malheureusement pour mes détracteurs, je suis parti pour une seconde carrière. J’ai décidé de continuer à travailler, car c’est mon job, ma passion, que je ne sais faire que cela et que je n’aime pas ne rien faire. Être aimé, estimé, c’est la drogue la plus dure », a lâché le mari de Dany Saval.
Récemment, le mari de Dany Saval est revenu sur le début de sa carrière à la télévision et son secret qui lui a perdu de perdurer dans le temps. « J’étais déjà drogué par ce métier. L’hebdomadaire ne me faisait pas peur parce que j’étais en forme physique, car j’étais sportif déjà, parce que j’avais un mental assez fort. Mais jamais, je n’aurais imaginé que ça durerait aussi longtemps », a-t-il annoncé.
Une angoisse qui perdure
Avant de préciser : « Mon angoisse, c’était que ça ne dure pas. Comme j’aime profondément ce métier, je me disais : pourvu que ça continue ». L’animateur phare de France Télévision était terrifié à l’idée que tout s’arrête du jour au lendemain. « Nous sommes des saltimbanques. Il n’y a pas de sécurité de l’emploi dans nos métiers. Il suffit qu’un patron de chaîne (et dieu sait si les patrons de chaîne ont beaucoup changé depuis dix ans) arrive, change votre émission et puis c’est fini », a-t-il conclu.
