En 1961, Claude François sort son premier 45 tours, sous le pseudonyme de KôKô, choisi par sa maison de disque. Ce disque contient deux chansons : Le Nabout twist, dans le style yéyé de l’époque, et Clair de Lune à Maubeuge, un succès populaire interprété précédemment par Pierre Perrin et Bourvil.
Une étonnante singularité

Malgré la singularité de son pseudonyme et le mélange des genres, ce premier disque passe inaperçu. Ce n’est que quelques mois plus tard, avec la chanson Belles, belles, belles, que la carrière de Claude François décollera.
En 1978, lors d’une interview avec le journal anglais The Daily Mirror, Claude François évoque sa carrière, ses goûts musicaux et révèle avoir couché avec plus de 3 000 femmes. Que cela soit vrai ou faux, cette déclaration fait la une du journal et vaut au chanteur le surnom de Mister Oulala en Angleterre.
Une chanson atypique

En 1965, la chanson Céline, écrite par Vline Buggy et composée par Mort Shuman, est proposée à Claude François, qui la refuse. Cette chanson deviendra plus tard un immense succès grâce à Hugues Aufray, suscitant des regrets chez Claude François et d’autres chanteurs, tels que Monty ou Richard Anthony, qui l’avaient également écartée.
Claude François était obsédé par son apparence physique et a eu recours à la chirurgie esthétique pour refaire son nez trois fois. La première fois, c’était par volonté de le modifier. La deuxième fois, c’était à la suite d’un accident de voiture, et la troisième, selon le témoignage d’Eddy Mitchell, après avoir reçu un coup de poing d’un de ses musiciens excédé par ses reproches incessants.
L’appartement où vivait Claude François, situé au 46 boulevard Exelmans à Paris, est souvent considéré comme maudit. Avant que le chanteur ne l’achète, le propriétaire précédent voulait le quitter rapidement car sa femme s’était suicidée dans la salle de bain, où Claude François mourra électrocuté plus tard. Après le drame, le nouvel occupant a installé une chambre à coucher à l’emplacement de l’ancienne salle de bain, où sa femme est morte brutalement, ajoutant à la légende de la malédiction de l’appartement.
Un chiffre important

Le nombre 39 semble avoir marqué la vie de Claude François. Né en 1939, il est mort à 39 ans, le 39ème jour après son anniversaire. Cette récurrence a suscité de nombreuses interprétations symboliques, mais il peut tout aussi bien s’agir d’un simple hasard.
En 1967, de retour de plusieurs concerts, l’artiste émérite se repose au sein de son moulin de Dannemois. Le compositeur Jacques Revaux lui propose alors une mélodie qu’il avait déjà proposée sans succès à d’autres artistes tels que Sacha Distel, Petula Clark ou Hugues Aufray.