A quelques mois de son soixantième anniversaire, Stéphane Bern a accepté de se confier à la presse. Dans plusieurs articles publiés le mercredi 12 avril 2023 par le Parisien, le célèbre animateur est revenu sur différents aspects de sa vie. Après avoir évoqué sa relation à l’argent et son intérêt pour la royauté, Stéphane Bern s’est confié sans tabou sur son enfance difficile.
Une famille modeste qui encourageait la culture et l’éducation

Né à Lyon, Stéphane Bern a grandi dans l’appartement familial situé dans le XVIème arrondissement de Paris. Ses parents, issus d’une famille modeste, ont tenu à offrir à leurs enfants une éducation de qualité pour leur permettre de s’élever socialement. « Mes deux grands-pères étaient artisans et pauvres. Mes parents ont été élevés dans la gêne. Ils voulaient autre chose pour leurs enfants. On nous a inculqué cette idée : cultivez-vous, travaillez, ayez les bons diplômes et vous en sortirez », explique-t-il.
Une éducation « à la dure » de la part de sa mère

Mais cette volonté de réussir a été associée à une éducation « à la dure » de la part de sa mère. « Ma mère était dure. Elle nous a donné, à moi et mon frère, une éducation prussienne, celle qu’elle avait reçue », confie-t-il. Stéphane Bern se rappelle qu’à la maison, il avait « plus de devoirs que de droits » et que les manifestations d’affection étaient conditionnées à un travail bien fait. « Quand on avait terminé, on avait des câlins », précise-t-il. Mais il avoue aussi avoir reçu des gifles quotidiennes, qui ont laissé des souvenirs cuisants. « J’en ai pris plein la figure », se souvient-il. Toutefois, il refuse de se considérer comme un « enfant martyr » et assume sa part de responsabilité : « Je me dis que je les méritais parfois, ces gifles. J’étais très insolent. Rien que dans un regard, je dévissais les nerfs de mes parents. J’étais assez rétif à l’autorité ».
Une éducation qui a forgé sa personnalité

Malgré ces souffrances, Stéphane Bern reconnaît que cette éducation a forgé sa personnalité et l’a rendu plus fort. « Grâce à cela, je crois que je suis devenu insubmersible. Je me remets de tous les coups. Les critiques les plus dures, c’est comme des gifles. Mais je n’en aurai jamais autant que ce que j’ai pu recevoir étant gamin », analyse-t-il. Il estime même que cette expérience lui a été bénéfique dans sa vie professionnelle, où il doit régulièrement faire face à des critiques. « Je rends grâce à mes parents. Ça m’a rendu de fiers services dans ma vie », conclut-il.
Des confessions intimes et touchantes de la part de l’animateur, qui témoignent de l’importance de l’éducation dans la construction d’une personnalité.