David Pujadas, ancien présentateur du 20h de France 2, a été l’une des victimes de la stratégie de rajeunissement et de féminisation des antennes de France Télévisions menée par Delphine Ernotte en 2017. Cependant, il a rapidement rebondi en étant recruté par LCI, où il est devenu l’une des têtes d’affiche de la chaîne d’information.
Une carrière hors norme

Il a même réuni à nouveau le duo avec Ruth Elkrief, avec qui il avait participé au lancement de la chaîne il y a plus de 25 ans. David Pujadas se considère désormais avant tout comme un producteur, une nouvelle casquette qu’il a acquise lors de son départ de France Télévisions, où il a lancé sa propre société de production avec Mathilde Pasinetti.
Il reconnaît que son ego a été nourri par les années passées à présenter des émissions politiques et le JT, mais il a maintenant pris du recul et regarde le rôle de présentateur vedette d’un point de vue différent. Bien que David Pujadas ait déjà pensé à la retraite lors de son départ de France Télévisions, il ne compte pas s’arrêter tout de suite.
Un départ hors nome

Il a déclaré avoir fixé une date à son départ, mais qu’elle était ridicule et présomptueuse, car on ne sait jamais ce qui peut arriver dans la vie. Il laisse donc ouverte la possibilité de nouvelles aventures à venir pour lui et ses téléspectateurs. Il explique que malgré son envie de prendre sa retraite, il a été recruté par LCI et a pris goût à être à l’antenne encore une fois.
« En fait, quand j’ai quitté France Télé, pour moi l’antenne, c’était terminé. Il se trouve que pour lancer ma société de production, mon principal actif c’était moi-même avec Mathilde Pasinetti mon associée. Quand on a démarré notre société de production, notre premier contrat c’était avec LCI et LCI me voulait moi à l’antenne. Et puis de fil en aiguille, j’ai pris goût et me voilà encore là cinq ou six ans après. Mais aujourd’hui, je me considère tout d’abord comme un producteur », a annoncé le journaliste.
Confidences inédites

Avant de poursuivre : « Au bout de quelques années, quand vous avez été très exposé à travers les émissions politiques, le JT… votre ego est bien nourri. Moi, j’avais sans doute ce besoin de reconnaissance un peu personnel et il a été assouvi. J’avais fixé une date quand j’ai quitté le 20h. J’avais dit : ‘Dans trois ans, je ne serai plus là’. C’est ridicule. C’était présomptueux, parce qu’en fait on ne sait pas. Toutes les aventures peuvent être possibles »