Un fait divers a choqué toute la France en octobre 2017, lorsqu’un signalement de disparition d’une jeune femme, Alexia Daval, a été déposé auprès de la gendarmerie. Son époux Jonathann Daval, a participé activement aux recherches, mais c’est au final 48 heures plus tard que son corps sans vie, partiellement brûlé, a été retrouvé caché sous des branches dans une forêt.
Une enquête rapide
L’enquête a rapidement mis en cause le mari de la victime, qui a fini par avouer son meurtre après des mois de dénégations. Trois ans plus tard, Jonathann Daval, âgé de 38 ans, a été condamné à 25 ans de prison sans période de sûreté supplémentaire. Depuis, cette tragédie a été couverte dans une série intitulée « Le Mystère Daval » et les parents d’Alexia Fouillot ont publié un livre sur l’affaire.
Un an plus tard, la mère de Jonathann Daval a également publié un livre intitulé « Moi, maman de Jonathann », dans lequel elle parle de ses souffrances. Bien qu’elle admette n’avoir jamais imaginé que son fils était capable d’un tel acte, Martine Henry a déclaré qu’elle ne rejetterait jamais son enfant. Elle a déclaré que son fils « n’est pas un monstre, mais il a fait quelque chose de mal ».
Un livre qui crée la polémique
Depuis la publication de son livre, Martine Henry a fait face à de nombreuses critiques de la part de ceux qui estiment qu’elle devrait condamner son fils et non essayer de le défendre. Cependant, elle soutient fermement que c’est son devoir de mère de soutenir son enfant, même s’il a commis un acte aussi grave.
Elle a déclaré qu’elle comprend la douleur et la colère des parents d’Alexia Fouillot, mais qu’elle espère que, grâce à son livre, elle pourra montrer que les parents de criminels sont eux aussi des victimes. Il est important de noter que Martine Henry ne cherche pas à excuser ou à justifier le meurtre de son fils. Elle reconnaît qu’il a commis un acte répréhensible et qu’il doit en assumer les conséquences.
Un désir profond
Cependant, elle espère que son livre pourra aider à mieux comprendre les motivations et les émotions des parents de criminels et à montrer qu’il y a souvent des facteurs complexes et multiples qui peuvent conduire à un tel acte. En fin de compte, elle espère que son témoignage pourra contribuer à une meilleure prise en compte des besoins des familles de criminels et à une prévention plus efficace de la criminalité.
