Herbert Léonard est un chanteur français qui a connu une carrière exceptionnelle dans les années 80. Né le 25 février 1945 à Strasbourg, il a commencé sa carrière musicale dans les années 60 et a connu son premier succès en 1968 avec la chanson « Quelque chose tient mon cœur ». Mais c’est dans les années 80 qu’il connaîtra la consécration avec une série de tubes qui marqueront l’histoire de la chanson française.
Une carrière hors norme
En 1981, Herbert Léonard sort l’album « Pour le plaisir », qui sera un véritable carton. Le titre éponyme sera un succès retentissant, mais c’est surtout la chanson « Amoureux fous » qui marquera les esprits. Cette ballade romantique restera l’un des plus grands succès de sa carrière et deviendra un incontournable des soirées karaoké.
En 1982, il enchaîne avec l’album « Ça donne envie », qui comprend notamment les chansons « Ça donne envie de chanter » et « Et tu danses avec lui », en duo avec Julie Pietri. Ce titre sera un immense succès et restera longtemps dans les mémoires.
En 1983, Herbert Léonard sort l’album « Triangle », qui comprend les tubes « Puissance et gloire » et « Pour le meilleur et pour le pire ». Cette même année, il représente la France au concours Eurovision de la chanson avec la chanson « Si on chantait », qui se classera à la 8ème place.
Des tubes emblématiques
En 1984, il sort l’album « Plaisir fou », qui sera également un grand succès. On y retrouve notamment les chansons « Amoureux de l’amour », « Laissez-nous rêver » et « Quand tu m’aimes ».
Herbert Léonard continuera ensuite à enchaîner les albums et les succès tout au long des années 80 et 90. Parmi ses titres les plus connus, on peut citer « Pour le plaisir », « Amoureux fous », « Et tu danses avec lui », « Puissance et gloire », « Pour le meilleur et pour le pire », « Amoureux de l’amour », « Laissez-nous rêver », « Quand tu m’aimes », « Ça donne envie de chanter », etc.
Malheureusement, en 2017, Herbert Léonard est victime d’un accident vasculaire cérébral qui l’empêche de continuer à chanter pendant plusieurs mois. Mais avec courage et persévérance, il parvient à se rétablir et à remonter sur scène en 2018.
Au-delà de sa carrière musicale, Herbert Léonard est également connu pour son engagement dans la lutte contre la mucoviscidose, une maladie génétique qui touche les voies respiratoires et le système digestif. Il est lui-même atteint de cette maladie depuis l’enfance et a créé en 1987 l’association « Les Anges de la mucoviscidose » pour soutenir la recherche et aider les malades.
L’artiste émérite a récemment évoqué le montant de sa retraite lors du débat autour de la réforme des retraites. Malgré les nombreux tubes qu’il a enregistrés, il a souligné qu’il ne bénéficie pas d’une grande fortune en raison de son statut d’interprète. En effet, il ne touche « que des royautés » quand ses disques sont vendus, et il n’a plus de CD neufs depuis plusieurs années. Bien qu’ayant gagné beaucoup d’argent et payé beaucoup d’impôts dans les années 80 et 90, il a déclaré qu’il « mangeait maintenant ce qu’il avait devant lui ». Il a précisé qu’il ne mourait pas de faim, mais qu’il avait une « toute petite retraite » comprise entre 1500 et 2000 euros par mois, ce qui est peu en comparaison des montants perçus par d’autres artistes.
Une retraite précaire
Herbert Léonard est connu pour sa carrière exceptionnelle dans les années 80, avec des chansons romantiques qui ont marqué toute une génération. Parmi ses plus grands succès, on peut citer « Amoureux fous », « Et tu danses avec lui », « Puissance et gloire », « Pour le meilleur et pour le pire », « Amoureux de l’amour » et bien d’autres encore. Il a également été engagé dans la lutte contre la mucoviscidose, une maladie génétique qu’il connaît bien puisqu’il en est lui-même atteint depuis l’enfance.
Malgré sa notoriété et ses nombreux succès, Herbert Léonard est donc confronté aux difficultés financières liées à son statut d’interprète. Il a ainsi mis en lumière les conséquences de l’évolution de l’industrie musicale, qui a vu les ventes de CD chuter considérablement ces dernières années. Cette situation n’est pas sans rappeler les difficultés rencontrées par de nombreux artistes qui peinent à vivre de leur art dans un contexte où les modes de diffusion et de consommation de la musique ont profondément changé.
