Il y a deux ans, l’ancienne patineuse Sarah Abitbol a publié un livre intitulé « Un si grand silence » dans lequel elle accuse son ancien entraîneur Gilles Beyer de l’avoir violée lorsqu’elle avait 15 ans. Le 11 mai dernier, un documentaire du même nom a été diffusé sur France 2 où Sarah Abitbol explique également que Beyer aurait été violent physiquement envers elle lors des présumés viols.
Des accusations terribles
Suite à ces accusations, une enquête a été ouverte contre Gilles Beyer le 4 février 2020 pour « viols sur mineurs par personne ayant autorité sur la victime ». En janvier 2021, Gilles Beyer a été mis en garde à vue. Cependant, l’affaire étant prescrite, les enquêteurs ont dû recueillir des témoignages plus récents pour pouvoir entendre l’entraîneur.
Dans cette audition, Gilles Beyer a totalement nié les accusations de Sarah Abitbol et a même affirmé qu’elle était coupable de l’avoir émoustillé. Malheureusement, le 25 avril 2021, il a été annoncé que Gilles Beyer est décédé à l’âge de 66 ans des suites d’une longue maladie, comme l’a annoncé son avocat auprès de France Info.
Un choc inattendu
Sarah Abitbol a déclaré être « sous le choc » de cette nouvelle, déplorant qu’il soit parti avant d’être jugé. Elle a également fait part de son désir de voir un procès se tenir, malgré la mort de son ancien entraîneur.
Ce décès survient une semaine avant le spectacle de Sarah Abitbol, où elle évoque son traumatisme, la libération de sa parole, sa renaissance et son retour sur la glace. Elle a déclaré que « Dieu en a décidé ainsi ».
Cette affaire rappelle combien il est important de prendre au sérieux les accusations de violences sexuelles et de ne jamais minimiser les témoignages des victimes. Il est également important de souligner que la mort de l’accusé ne doit pas empêcher une enquête de se poursuivre et de faire toute la lumière sur les faits pour rendre justice aux victimes.
Une enquête qui continue
Malgré la mort de Gilles Beyer, il est important de continuer à défendre les droits des victimes de violences sexuelles. Sarah Abitbol a été très courageuse en parlant publiquement de son histoire et en demandant justice. Il est important de respecter son témoignage et de continuer à lui apporter soutien et soutien à toutes les victimes de violences sexuelles.
Il est également important de souligner que la mort de l’accusé ne signifie pas la fin de l’enquête. Les enquêteurs doivent continuer à recueillir des preuves et à entendre les témoins afin de faire toute la lumière sur les faits. Cela est important pour les victimes, mais aussi pour la société en général pour comprendre les mécanismes de ces violences sexuelles et pour éviter qu’elles se reproduisent.
