Presque trois mois après la disparition dramatique de Justine Vayrac, en Corrèze, les conclusions d’autopsie sont sidérantes pour le jeune agriculteur qui a fini par avouer les faits. Toutefois, le rapport d’autopsie révèle que le meurtrier a menti sur certains points. Récemment, le procureur de la République de Limoges a bien confirmé que la jeune Justine avait été violée, alors que son meurtrier avait annoncé qu’il s’agissait d’un rapport consenti.
Des éléments accablants

« De nouveaux éléments viennent d’être dévoilés dans l’enquête sur le meurtre de Justine Vayrac, une jeune mère de famille de 20 ans tuée dans la nuit du 22 au 23 octobre dernier en Corrèze. Le procureur de la République de Limoges a communiqué ce jeudi les conclusions de l’autopsie de la jeune femme. Les résultats, dont une partie avait déjà filtré, confirment que la jeune femme a été violée et étranglée, contredisant ainsi la version du meurtrier présumé », ont annoncé nos confrères de France Bleu.
Durant sa garde à vue, le jeune homme de 21 ans avait insisté sur le fait qu’il n’avait pas violé Justine, qui était l’une de ses connaissances. Selon lui , c’est un coup de poing qui aurait tué la jeune femme, maman d’un petit garçon. Rappelons que la victime a été trouvée avec une ficelle autour du cou et que l’autopsie prouve qu’elle a en réalité été étranglée avec cette ficelle. De plus, les nombreuses blessures présentes au visage démontrent qu’un objet contondant a été utilisé.
Confidences douloureuses

Les nombreuses blessures sur le corps et ses hématomes présents démontrent qu’un viol aurait eu lieu avant son décès. Pourtant, son agresseur a confié qu’il ne l’avait pas violé et qu’un coup de poing a été à l’origine de sa mort. Une version contredite par l’autopsie. La jeune femme était connue dans leur village et sa mort a engendré une vague d’émotions à travers le pays.
Les analyses toxicologiques indique l’absence de produit suspect soulignant que la jeune femme aurait été droguée. Quelques heures avant a mort, Justine avait indiqué à son meilleur ami, qu’elle se sentait mal. Elle l’avait l’impression que quelqu’un avait mis de la drogue dans son verre. D’ailleurs elle était sorti quelques minutes pour prendre l’air et c’est là qu’elle a rencontré son tueur.
L’autopsie a parlé

Depuis ses aveux, son tueur est actuellement placé en détention provisoire. Cet agriculteur de 21 ans est mis en examen pour viol, séquestration et meurtre dans cette affaire. Son procès aura lieu dans les prochains mois et il devra a répondre de ses actes et notamment face aux conclusions accablantes de l’autopsie.