La famille Tapie a été dévastée par la perte de Bernard, qui est décédé d’un cancer de l’estomac en octobre 2021 à l’âge de 78 ans. Son fils aîné, Stéphane, a choisi de mettre des mots sur sa douleur en écrivant un livre intitulé « Comment te dire au revoir », qui paraîtra le 12 janvier 2023. Un livre très attendu et qui promet des révélations inédites sur cette famille très médiatisée.
Un livre très personnel
Dans cet ouvrage, Stéphane raconte les derniers moments de son père et révèle qu’il avait laissé de nombreuses dettes à ses héritiers, estimées à plus de 400 millions d’euros. Cependant, il affirme que Bernard n’avait pas planqué d’argent dans un paradis fiscal, car il était convaincu qu’il allait guérir.
« On voyait tous qu’il se réveillait de moins en moins, qu’il glissait. Mon père était dans le coma. Il est mort le 3 octobre 2021, au matin, entouré de tous les siens. C’est ce qu’il souhaitait, il ne voulait surtout pas mourir sur un lit d’hôpital et je pense qu’il a eu la plus belle des morts. J’ai vu que la vie était partie à son souffle qui s’est arrêté, à son visage qui s’est apaisé. Pour mon père, la mort a été un soulagement, une libération. Il était prisonnier de son corps, de la douleur”, a-t-il confié.
Une dette colossale
Stéphane déclare également qu’il se moque de ne pas avoir hérité de quoi que ce soit, car il n’a jamais été intéressé par les biens matériels. En fin de compte, il espère que son livre pourra aider les gens à faire leur deuil et à mettre des mots sur leur douleur. Il a également tenu à livrer sa version des faits face à des rumeurs annonçant que Bernard Tapie aurait caché de l’argent à l’étranger. Bernard Tapie a laissé derrière lui une dette exorbitante. “Plus de 400 millions à rembourser, c’est une somme !”, confit son fils.
“Beaucoup d’ailleurs restent persuadés qu’il a planqué de l’argent dans un paradis fiscal (…) je vais les décevoir, il n’a rien planqué du tout. Pour la simple et bonne raison : Tapie était convaincu qu’il allait guérir. Tapie n’était pas dans la transmission, il n’était pas un bâtisseur d’empire comme l’ont été Marcel Dassault ou Marcel Boussac”, a-t-il lâché avec beaucoup d’émotions.
Une confidence inédite
Avant de poursuivre : “C’est paradoxal d’être héritier et de n’hériter de rien. (…) Je n’ai jamais été attaché aux biens matériels, je ne suis pas intéressé et ça vaut mieux !”. En parlant de ses propres émotions et de son expérience de la perte de son père, Stéphane espère être en mesure de résonner avec les lecteurs et de leur offrir un peu de réconfort. Il a déclaré qu’il avait écrit ce livre pour lui-même, mais qu’il espérait qu’il pourrait également être utile à d’autres personnes qui ont perdu un être cher.
