L’affaire Palmade : un chantage à la vidéo compromettante
En janvier dernier, le quotidien Le Parisien rapportait qu’un maître chanteur avait tenté d’extorquer de l’argent à l’humoriste Pierre Palmade. Les faits remontaient à septembre 2022, lorsque Pierre Palmade avait passé plusieurs nuits avec un homme, présenté comme un « escort-boy ». Lors de l’un de ces moments intimes, l’escort aurait filmé l’humoriste en train de prendre de la drogue. Il aurait ensuite utilisé cette vidéo pour tenter d’extorquer de l’argent à la vedette.
Des pressions insoutenables

Pendant plusieurs jours, Pierre Palmade avait subi des pressions du jeune homme pour l’inciter à le payer. Pour le convaincre, Véronique Sanson, son ancienne épouse, avait été contactée par un complice afin de contraindre Pierre Palmade à verser les 4 000 € demandés. La situation était devenue insoutenable pour le comédien qui avait décidé de s’en remettre à la police.
Le chantage d’un récidiviste

Lors de l’enquête, il a été révélé que l’escort-boy, qui se faisait appeler Haroun, s’appelait en réalité Yaniss et était déjà connu des services de police. En effet, Le Parisien évoque pas moins de 14 mentions de Yaniss dans des affaires de vol ou d’escroquerie. Il avait d’ailleurs été condamné à Nîmes il y a moins de deux mois pour « vol » et « tentative de vol ». Présenté au tribunal le 18 janvier dernier, après avoir été arrêté à la descente d’un train gare de Lyon, il a été placé sous contrôle judiciaire. Yaniss a reconnu le chantage mais est persuadé d’avoir été floué par l’humoriste. Selon lui, Pierre Palmade le traitait comme une prostituée et lui devait de l’argent.
Un contexte social difficile

Selon Carmelo Vialette, avocat de Yaniss, ce dernier n’est pas « totalement responsable de cette mauvaise histoire qui tourne mal ». Il explique que son client est SDF, sans aucune famille et qu’il loue son corps pour parvenir à se payer une nuit à l’hôtel et à manger. Dans le compte-rendu de son procès verbal, l’escort conclut que cette nuit avec l’humoriste « a été la pire soirée de [sa] vie ». Carmelo Vialette estime que « dans cette affaire, personne ne peut se draper d’un linge blanc » et que c’est l’histoire de pauvres vies qui se rencontrent.